GEARS OF WAR 2 debarque en novembre !

Quasiment tout un acte comme plat de résistance, et un aperçu du nouveau mode Horde en guise de dessert, c'est le genre de festin que l'on a forcément un peu de mal à refuser. Pourtant, autant être honnête, la différence avec le premier épisode n'est vraiment pas flagrante, notamment sur le plan graphique. Gears était déjà tellement en avance sur son temps qu'il conserve pourtant toute sa fougue visuelle, encore aujourd'hui. Les rainures sur l'armure de Fenix semblent encore plus démarquées qu'à l'époque, mais c'est surtout l'abondance de détails et le travail sur la profondeur de champ qui permettent de mesurer le chemin parcouru. Même si le jeu semble toujours aussi linéaire et scripté au vu de nos premières fusillades, ce genre d'illusions d'optique contribuent forcément à l'ambiance. De tous, c'est évidemment le passage à bord du véhicule blindé qui résumait à lui seul le côté surenchère. Déjà largement entrevue au printemps, cette séquence est évidemment encore plus grisante manette en main, quand la moindre erreur peut déclencher le script "sortie de route". Heureusement, la grosse mitrailleuse lourde qui surplombe le pont suffit le plus souvent à se débarrasser des mines volantes et des Locustes qui essaient d'éperonner le véhicule. Rien de plus fascinant que de voir un troupeau d'ennemis balayé sous des rafales hurlantes, avant d'apprécier la déchéance d'un Brumak criblé de balles - à condition de bien viser la tête. Les mécaniques de jeu sont globalement les mêmes qu'avant ; autant dire que l'on retrouve instantanément tous les réflexes à base de cache-cache et de recharges bien minutées. Les transitions d'une planque à l'autre nous ont même paru un poil plus souples qu'avant. Il faudra cependant attendre pour voir si les éléments destructibles, et notamment les couverts, ont vraiment une incidence sur le placement ; pour le moment, la différence avec le premier n'était pas flagrante de ce point de vue.



Tony Montana le retour


Les autres phases de ce premier contact n'étaient pas en reste question rythme. Intro oblige, la fusillade dans l'hôpital était peut-être un peu plus posée, autant que puisse l'être une séquence de Gears, disons, mais la moindre balle perdue pouvait aussitôt mettre le feu aux poudres, au sens propre. Et la menace d'un Reaver volant à proximité ne faisait que rajouter à la tension. Le passage dans la ville fantôme, à l'ombre des massifs enneigés, servait lui à désigner d'office les mines ambulantes comme les ennemis les plus lourdingues de cette première séance, surtout quand ils éclairent à peine un long tunnel pour venir s'exploser sous le nez de Fenix et son escouade. La difficulté, manifestement calibrée en Recrue, évitait heureusement de décéder trop rapidement en cas de fusil à pompe mal ajusté. C'est également à cette occasion que nous avons pu découvrir l'un des premiers embranchements du jeu. Pour déblayer le passage au duo resté sur le chalet d'en face, il fallait d'abord se frayer un passage jusqu'au mortier, l'une des nouvelles armes du jeu, avant de bien doser le tir pour éclater le toit branlant d'en face. Pour accélérer le mouvement, nous en avons profité pour essayer la prise d'otages de Locustes, autre nouveauté de cette suite. Bien fun, d'autant plus que la jouabilité ne perd rien en précision malgré le déplacement de la caméra. Rien n'empêchait de tronçonner l'ennemi au sol, en train de ramper pour se faire ranimer par un collègue. Dans un jeu qui multiplie les variantes d'exécution, c'est même un passage obligé. Attention, la réciproque est tout aussi vraie. Désormais, quand Fenix est sur le point de mourir, il pourra se faire ranimer par un de ses partenaires, même en solo... sauf s'il se fait achever ou si la limite de temps impartie arrive à son terme. L'I.A. paraissait assez fine pour ne pas oublier son capitaine en plein milieu des Locustes, mais, comme toujours, c'est en coop que l'on pourra vraiment compter sur autrui.




A défaut de coop à quatre joueurs pour la campagne solo, Epic a quand même pensé à proposer un vrai mode à plusieurs. Baptisé Horde, celui-ci proposera à cinq joueurs de dégommer du Locuste sous toutes ses formes dans des arènes cloisonnées, mais néanmoins assez vastes pour ne pas se marcher sur les pieds. L'objectif est donc simple : être rapide, efficace, en éliminant les vagues les unes après les autres. A la clé, un score qui fera briller l'escouade sur Xbox Live, plus ou moins bonifié en fonction du temps et de la difficulté. La jauge de Horde suffit à savoir combien d'ennemis sont encore susceptibles de surgir, et il faut dire que le défilé offre un avant-goût vraiment alléchant, entre les Snipers qui se cachent et les Flame Boomers qui s'amusent à faire grimper la température. A l'image de ce Gears of War 2...

Avec une mise en scène plus travaillée et un contexte émotionnel bien plus fouillé notamment grâce à des personnages au background fourni (un soldat de votre unité cherche sa femme au beau milieu du conflit en exhibant son portait à tout bout de champs), Gears of War 2 se veut plus dramatique, plus immersif. Soutenu par une bande-son signée du compositeur de la BO du long métrage Transformers, Gears of Wars 2 s’annonce épique, sans aucun jeu de mots. Pourtant ce qui saute aux yeux lorsque l’on commence à y jouer, c’est à quel point le titre est proche du premier opus. Et finalement, c’est ce que tous les fans attendent, Gears of War premier du nom ayant été savamment critiqué pour une durée de vie bien trop légère !



Au début du jeu on est rapidement embarqué à bord d’un véhicule terrestre pour une séquence de shooting « sur rails ». Ca pète de tous les côtés et, entre les Locustes qui se lancent à l’abordage de votre embarcation et les gros engins voire même les énormes Brumaks, il est vraiment hardu de maintenir sa mitrailleuse à température adéquate pour continuer à tirer. Malgré les événements de scripts évidents, on en prend plein la tronche avec joie. Des éléments scénarisés comme le combat contre un véhicule semblable au nôtre mais commandé par les forces adverses mettent un peu plus de piment dans cette guerre haletante. Ce dernier tentera d’ailleurs de vous empêcher d’accéder à un pont lors d’une séance de stock car d’anthologie. A vous de trouver son point faible pour vous en débarrasser avant d’arriver dans ce passage plus étroit. Plus loin, on profitera pleinement des améliorations graphiques dans une ville dont les textures des bâtiments semblent avoir bénéficié d’une attention particulière. Mais pas le temps de faire du tourisme, après avoir choisi sa route (l’intérieur des bâtiments ou les toits...), on est obligé de se frayer un chemin dans un énorme tunnel sombre. Assailli par des petites bestioles rapides et énervantes nommées tickers, on doit se concentrer en permanence sur le seul minuscule faisceau de lumière dont on dispose. La tension monte et atteint même son paroxysme lorsque débarque au bout du tunnel une araignée géante, bien décidée à nous faire la peau. On vous laisse découvrir le combat dantesque qui suit ce passage, mais vous l’aurez compris, Gears of War 2 ne laisse que peu de répit au joueur.


Le niveau avancé qui nous a été présenté se déroulait dans une sorte de galerie souterraine, rappelant un niveau du jeu original entièrement sous terre. On y progresse avec ses alliés jusqu’à un embranchement où l’on rencontre une race d’extraterrestre pacifique ressemblant à un gros mille-pattes. Là, on découvre que cet ignoble insecte d’une taille démesurée peut servir de couverture mobile, ce qui ne devrait pas tarder à devenir utile. Après avoir été séparé de nos acolytes (chaque escouade prenant une route différente comme dans GoW premier du nom), on prend soin de déclencher la sortie de vers en contrebas (en tirant sur les parois pour décrocher des fruits) pour que nos camarades puissent bénéficier de cette aide salvatrice. Dans ce genre de situations, le mot coopératif prend tout son sens. Que l’on joue en solo ou avec des amis, il faudra prendre soin de ses partenaires de combat, quitte à les ranimer s’ils perdent connaissance, sous peine de devoir affronter seul les hordes de Locustes.



Le mode Horde propose quant à lui de s’associer avec quatre autres joueurs pour affronter 50 vagues successives d’ennemis. La difficulté va bien évidemment crescendo puisque toutes les 10 vagues vos adversaires deviendront plus forts. Pour cet exercice de style, les développeurs ne se cachent pas d’avoir été inspirés par Smash TV, un classique de l’arcade, par ailleurs disponible sur le Xbox Live. L’intensité frénétique des combats n’est pas sans évoquer les nombreuses montées d’adrénaline ressenties lors de parties en multi sur le premier opus. A l’instar de celui-ci, l’objectif est aussi double, puisqu’il faut à la fois rester en vie, mais aussi dézinguer plus d’adversaires que ses petits camarades pour ne pas se taper la honte. Chaque prise de risque doit donc être calculée au plus juste, et seuls les joueurs qui s’entraident pourront tirer leur épingle du jeu en cas de débordement imprévu. Autre notion importante, la gestion des munitions.



Des caisses de réapprovisionnement apparaissent à des endroits bien précis sur les différentes cartes de jeu, et vous avez intérêt à mémoriser ces emplacements sous peine de devoir achever une vague à la tronçonneuse. Nous avons eu l’occasion d’essayer deux nouvelles armes dans ce mode. Une espèce de mortier à la visée plus qu’incertaine mais aux dégâts conséquents et la grosse mitrailleuse dont Cliff nous parlait lors d’une récente interview. Cette dernière se transporte à bout de bras et réduit considérablement la vitesse de déplacement de notre personnage. Il est même possible d’encrer cette arme dans le sol. Cette fonction offre une plus grande précision au prix d’une immobilité plus que pénalisante. En mode Horde, le challenge est de taille. Il vous faudra plusieurs heures pour en voir le bout, et les membres du studio nous ont confié ne pas avoir réussi à dépasser la 27ème vague au niveau de difficulté maximum. Prêt à relever le défi ?

Digne héritier de son illustre prédécesseur, ce Gear of War 2 s’annonce sous les meilleurs auspices. Il nous tarde vraiment de tâter de la version finale, installé bien confortablement dans notre canapé. Avec les nombreuses possibilités des modes multijoueurs (co-op, sept modes de team deathmatch plus le mode Horde), ce jeu devrait sans mal s’imposer comme le titre le plus joué sur le Xbox Live en cette fin d’année.

billou a écrit:ben moi j'aime beaucoup ces chaussures

TR a écrit:il l'a surement pris sur un site US ou Canadien
(comme moi pour mes jeux PS3)