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yan67
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Journey [ PS4 ] Empty Journey [ PS4 ]

Ven 24 Juil - 8:36
Journey

Test : Journey : Reprise d'un voyage nouvelle génération

Puisque la PlayStation 4 ne semble pas se décider à arrêter d'accueillir le catalogue de son aînée dans des éditions rendant justice à la nouvelle machine de Sony, autant qu'elle se consacre à en sélectionner les meilleurs. Après le récent (et réussi) remaster de God of War 3, aurevoir violence et bonjour contemplation avec ce Journey nouvelle génération.

Qu'apporte cette nouvelle version par rapport à l'ancienne ?

Comme vous vous en doutez, Journey sur PS4 ne diffère en aucun cas de la version PlayStation 3 sur le fond. Au niveau de la forme, pas de grosses surprises : le passage en 1080p a permis de rendre le jeu plus fin, plus beau encore qu'il ne l'était déjà, tandis que les 60 fps lui offrent logiquement davantage de fluidité. L'occasion est donc excellente de découvrir le jeu si ce n'était pas déjà fait, voire de le redécouvrir puisque le titre profite de la fonctionnalité cross-buy et sera donc gratuit sur PS4 si vous le possédez déjà sur PS3.

10 minutes de Gameplay pour Journey sur PS4


Test original de Journey

Après la découverte des profondeurs abyssales avec FlOw, puis les tribulations d'une multitude de pétales dans Flower, c'est à un véritable voyage que Sony et Thatgamecompany vous convient sur le PSN. Journey propose en effet une aventure initiatique originale qui ne laissera en aucun cas le joueur indifférent.
On s'en souvient, les deux précédents titres présentés par le studio offraient déjà des expériences de jeu au gameplay simple et accessible à tous, tentant surtout de susciter l'émotion chez le joueur, qui possède parfois un cœur de pierre. Journey clôt le contrat passé entre Sony et Thatgamecompany (qui concernait donc trois jeux), et les développeurs comptent bien conserver la même recette pour ce final, toujours disponible en téléchargement sur le PSN. Pour ne pas noyer le joueur sous un flot d'informations qui lui ôterait sans doute toute impression d'immersion, l'interface y est encore une fois très épurée. Le menu principal vous propose juste de lancer un nouveau périple, puis c'est à vous de jouer.

Un régal de tout instant pour les yeux

Les images publiées avant la sortie du jeu l'ont largement montré : on commence l'aventure en plein milieu d'un environnement désertique, avec du sable à perte de vue. Votre personnage, couvert de la tête aux pieds d'une sorte de burqa rouge foncé, ne ressemble ici qu'à une silhouette bien frêle, face à l'immensité de cet univers hostile, mais splendide. Car c'est bien ce qui saisit le joueur dès le début : visuellement, le soft est somptueux, et cette impression n'aura de cesse d'être renouvelée tout au long de l'aventure, au fil des environnements, très variés, des arrière-plans à couper le souffle, et des effets de lumière à faire pleurer. Rien que pour cette réussite artistique, Journey se doit d'être découvert. Mais opérons un petit retour au début de notre aventure. On vous l'explique très vite, vous pourrez contrôler la caméra avec le Sixaxis, ou avec le stick droit.
Celui-ci sera sans doute rapidement privilégié par le joueur, qui tentera alors d'avancer et de découvrir son environnement en se déplaçant de dune en dune et de ruine en ruine. En effet, puisque aucune indication ne nous est donnée, l'intuition prend le dessus, et on se dirige donc toujours vers les éléments du décor se démarquant davantage que les autres. On rencontrera rapidement quelques glyphes lumineux, qui parsèment la plupart des environnements de Journey. Ceux-ci permettent d'agrandir une sorte d'écharpe en tissu portée par notre personnage, qui lui donne la capacité d'effectuer des sauts, voire même de voler durant quelques instants. Ce temps de vol est justement déterminé par la longueur de l'écharpe, qui doit également être illuminée pour être d'une quelconque utilité. En bref, elle se décharge lorsqu'on l'utilise, et devra donc être rechargée, ce qui se fait automatiquement lorsqu'on approche de « rassemblement de tissus volants », eux aussi disséminés dans les décors.

Cet aspect du gameplay a son importance, puisqu'il permet de faciliter les déplacements et donne accès à certaines plates-formes moins accessibles que d'autres. Plus tard, lorsque notre voyage sera bien entamé, on planera parfois automatiquement, en se servant de bannières géantes volant au gré du vent, et qui nous permettront d'atteindre des hauteurs impressionnantes. Oui, mais pour aller où ? Le désert étant particulièrement inhospitalier, notre attention se portera vers une montagne éloignée que l'on distingue à peine, au début de notre périple, avant qu'elle se fasse bien plus nette, au fur et à mesure de notre progression.

Voyagez seul... ou accompagné

Entre chaque niveau, se consacrant toujours à un environnement distinct (diverses parties du désert, la montagne et son ascension très périlleuse...), de brèves cinématiques abordent le background du titre, qui reste pourtant toujours un peu mystérieux. Peu importe, il ne tient pas vraiment la première place, c'est ici le voyage qui a de l'importance, pas son but. Et puisque la solitude pourrait bien vous peser rapidement, Journey vous permet de rencontrer un compagnon sur votre chemin. Celui-ci apparaît automatiquement à un endroit précis de votre progression, pour peu que votre console soit connectée à Internet. Libre à vous d'ignorer cette seconde silhouette, qui vous est en tout point identique, et de continuer le voyage en solitaire, mais vous vous priveriez alors d'une partie des émotions que les développeurs souhaitent véhiculer avec Journey.

Car si, lorsque l'on tente le périple à deux, les possibilités ne sont pas décuplées pour autant, cela apporte quand même une autre dimension à l'expérience que l'on est en train de vivre, et maintenant de partager. Face à un univers hostile, on aura tendance à se rapprocher de notre compère, et à communiquer avec lui. Pas par un tchat vocal - absent du jeu car il briserait évidemment cette chère immersion – mais plus simplement par une série de sons, déclenchant parfois une petite onde pour attirer l'attention de notre comparse. En se rapprochant l'un de l'autre, on « recharge » également notre fameuse écharpe, afin de pouvoir planer encore un peu. Le sentiment de solidarité est à son paroxysme lorsqu'on approche du sommet de cette fameuse montagne, et que les conditions météo se dégradent encore, nous plongeant au cœur d'une impressionnante tempête de neige, à glacer le sang... Autant le dire clairement, le dernier-né de thatgamecompany parvient tour à tour à émerveiller ou émouvoir le joueur, lors de ces deux à trois heures de jeu menées à un rythme effréné. On nous y offre une expérience poétique digne de ce nom, qui ne tente pourtant pas d'atteindre les sommets en délivrant un gameplay complexe et une narration profonde. Non, Journey parvient plutôt à toucher votre cœur de joueur en distillant des émotions universelles et primitives, portées par un univers visuellement époustouflant et une musique enchanteresse. Un voyage à ne pas rater.

source : jeuxvideo.com
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