FANA-COLLEC
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starkiller
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The Confession Empty The Confession

Sam 25 Fév 2012 - 15:15
The Confession - Saison 1. Websérie créée en 2011. Avec : Kiefer Sutherland, John Hurt
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The Confession Saison 1, premières impressions
Kiefer Sutherland et John Hurt confrontent leur Foi et idéologies en plein confessionnal à la veille de Noël et réveillent les vieux démons de 24 heures chrono, mais uniquement sur le Web.

Si l'idée n'est pas foncièrement nouvelle (un assassin venant confesser ses crimes auprès d'un prêtre lié par le vœu du secret...), la principale promesse de The Confession trouve néanmoins, à travers l'interprétation de ses deux principaux protagonistes, une rare et réelle intensité. Sur fond de questionnements allant de l'idée même de la Foi à celle du repentir, de la culpabilité, ou encore de la frontière - toujours si fine - séparant le Mal du Bien, un tueur à gages (Kiefer Sutherland), dubitatif face à la sérénité éprouvée par sa dernière victime, cherche à comprendre comment un homme comme lui pourrait bien prétendre à l'absolution. Menaçant un prêtre (John Hurt) d'exécuter des victimes innocentes au sein même de son église s'il ne lui accorde pas le temps nécessaire à sa confession, il commence alors un jeu dangereux, flirtant subtilement entre volonté d'introspection et pure provocation, dont la finalité reste de savoir si, oui ou non, il décidera d'abattre sa prochaine cible... et quelle peut bien être celle-ci. Au fil des mini-épisodes, une succession de flashbacks dévoile progressivement le passé du personnage et éclaire ainsi le web-spectateur sur les circonstances étant à l'origine de cette étonnante joute verbale.

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Au nom du tueur, du père et du jeu d'esprit
Après l'annulation de 24 heures chrono, les fans de Jack Bauer ont de quoi se réjouir : non seulement Kiefer Sutherland est bel et bien de retour mais, de plus, il revient arme et barre de fer au poing... pour mieux s'adonner (cette-fois de l'autre côté de la barrière) à l'une de ses activités favorites : l'interrogatoire musclé, agrémenté d'un soupçon de torture. Et ce, dès le troisième épisode ! Pourtant, l'action est loin de représenter l'âme véritable de cette web-série... Au contraire, c'est à travers les qualités d'un dialogue puissant et sans détours que The Confession s'impose instantanément comme une petite révolution du genre.



"Directe, efficace et intense... The Confession frappe vite et fort ; même si son format prête rapidement à la frustration. Sept minutes seulement par épisode : trop court pour s'y immiscer totalement mais également trop bon pour s'en priver... Mieux vaut attendre la fin de la saison avant de s'y frotter"


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Fruit d'un tournage marathon (42 pages de dialogues tournées en seulement 2 jours...), la web-série écrite et réalisée par Brad Mirman se laissera donc surement mieux découvrir et apprécier d'ici quelques mois, sous forme de téléfilm ou de coffret DVD intégrale ; The Confession étant - pour l'heure - uniquement diffusée via le site Hulu (depuis le 28 mars) et donc actuellement inaccessible sur notre territoire. Néanmoins, la construction de chaque épisode s'achève sur son "petit effet cliffhanger" et respecte l'esprit de suspens qu'offrent les séries (dorénavant) dites "classiques" ; si bien que - même réduit - le cahier des charges en sort totalement respecté.



Dans la ligne de mire
Si parler d'un véritable récit philosophique serait quelque peu prématuré, il n'en reste pas moins vrai que la réflexion sur la Foi, l'espoir, le pardon et la rédemption s'offre ici une place de choix entre la froideur d'un assassin dénué de toute émotion et la conviction ébranlée d'un homme d'église contraint d'assister (à moins d'être directement impliqué ?...) à l'inévitable meurtre annoncé. Entre eux, le débat est passionné et fatalement inextricable : l'un agissant sans remords selon son propre code moral et l'autre vouant l'essence même de son existence à une dimension supérieure. Kiefer Sutherland et John Hurt sont impériaux... Les répliques fusent et le sens de la répartie de l'un puis de l'autre piquent à vif ; sans (pour l'instant) brouiller leurs visions respectives.

Bien que destinée à la "simple vitrine du Web", la série est réalisée avec les mêmes moyens qu'un tournage traditionnel et s'offre d'ailleurs les services du compositeur Sean Callery, à qui l'on devait déjà les partitions de 24 heures chrono... l'effet est garanti... mais mieux vaut tout de même attendre la fin pour mieux profiter du récit en son entier. Bip, bip, bip...
source: excessif.com




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