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Hollywood Stories
Ven 6 Nov 2009 - 8:53
Je suis tombé sur le Blog de Mk2 et j'ai pensé que partager ces articles vous feront plaisir
Les Rejetons :
Pour le public, ils représentent Hollywood, et pourtant Hollywood n’en voulait pas. Refusés, moqués ou sabotés, voici l’histoire des triomphes qui n’auraient pas dû exister.
Stars Wars :
1972. Le vieil Hollywood est à l’agonie. L’heure est à la jeunesse, à la contestation et aux «easy riders ». Chez universal, Ned Tannen prend sous son aile le jeune George Lucas, récemment dégagé par la Warner et par united Artists, afin qu’il réalise la comédie rock à très petit budget American Graffiti. Mais Tannen déteste le film fini et en retarde la sortie. Déçu par Lucas, il refuse de s’engager sur son projet suivant qu’il surnomme « le truc à la Flash Gordon ». À la 20th Century Fox, Alan Ladd Jr. sent que le vent tourne. Depuis qu’il a vu les croquis préparatoires du projet Dune de Jodorowsky (le film ne se fera jamais), Ladd estime que le « space opera» pourrait être le genre de demain. Il accepte de financer le projet de Lucas, titré The Star Wars, à hauteur de 3,5 millions de dollars, malgré un traitement incompréhensible qui débute par ces mots : « L’histoire de Mace Windu, Jedi-bendu révéré d’Opuchi, telle qu’elle a été relatée à Usby C.J. Thape, Padawaan débutant du célèbre Jedi. »
1973. American Graffiti finit par sortir (dans un montage désapprouvé par son réalisateur) et devient le succès surprise de l’année. La Fox propose d’augmenter le salaire de Lucas mais, contre toute attente, ce dernier refuse. Marqué par les déconvenues de ses deux films précédents, il n’a qu’une obsession : reprendre le contrôle de son oeuvre. Lucas réclame le droit de montage final, les droits de suite, les droits de merchandising et tout ce qui touche à l’exploitation de l’univers de Star Wars. Trop heureuse de lui accorder ces « miettes », la Fox se frotte les mains, pensant avoir économisé au moins 600 000 dollars sur le dos du jeune homme.
1975. Après plus d’un an et demi de réécritures, le budget de Star Wars a fait un bond pour atteindre 8 millions de dollars. Lucas et son producteur Gary Kurtz négocient pour monter à 11 millions, ce qui provoque la colère des cadres de la Fox qui n’attendent pas grand-chose de ce « film de Noël avec un chien géant ». Seul contre tous, Alan Ladd Jr. devient le seul soutien de Lucas au studio. À la fin d’un tournage chaotique, Lucas projette un premier montage à ses amis proches. Tous, à l’exception de Spielberg, sont consternés par le spectacle. «C’est quoi ces rouleaux danois sur la tête de la princesse?», demande brian De Palma. On tente de convaincre Lucas de dégager au montage «tout ce machin incompréhensible de Jedi» – en vain.
1977. À quelques semaines de la sortie, aucun exploitant ne veut du film. La Fox est obligée de recourir au chantage : elle ne livrera son «gros film de l’année», De l’autre côté de minuit, qu’à ceux qui auront d’abord loué le petit Star Wars. Seules 37 salles répondent à l’appel. Devenu le deuxième plus gros succès de tous les temps, Star Wars fera la fortune de la Fox. Mais en comprenant que les suites et les produits dérivés enrichiront surtout Lucas, le studio décide de se séparer de celui qu’on estime, a posteriori, responsable de ce « très mauvais deal ». Alan Ladd Jr. quittera donc la Fox après y avoir supervisé un dernier projet «bizarroïde» : Alien.
_Par Rafik DJOUMI
Les Rejetons :
Pour le public, ils représentent Hollywood, et pourtant Hollywood n’en voulait pas. Refusés, moqués ou sabotés, voici l’histoire des triomphes qui n’auraient pas dû exister.
Stars Wars :
1972. Le vieil Hollywood est à l’agonie. L’heure est à la jeunesse, à la contestation et aux «easy riders ». Chez universal, Ned Tannen prend sous son aile le jeune George Lucas, récemment dégagé par la Warner et par united Artists, afin qu’il réalise la comédie rock à très petit budget American Graffiti. Mais Tannen déteste le film fini et en retarde la sortie. Déçu par Lucas, il refuse de s’engager sur son projet suivant qu’il surnomme « le truc à la Flash Gordon ». À la 20th Century Fox, Alan Ladd Jr. sent que le vent tourne. Depuis qu’il a vu les croquis préparatoires du projet Dune de Jodorowsky (le film ne se fera jamais), Ladd estime que le « space opera» pourrait être le genre de demain. Il accepte de financer le projet de Lucas, titré The Star Wars, à hauteur de 3,5 millions de dollars, malgré un traitement incompréhensible qui débute par ces mots : « L’histoire de Mace Windu, Jedi-bendu révéré d’Opuchi, telle qu’elle a été relatée à Usby C.J. Thape, Padawaan débutant du célèbre Jedi. »
1973. American Graffiti finit par sortir (dans un montage désapprouvé par son réalisateur) et devient le succès surprise de l’année. La Fox propose d’augmenter le salaire de Lucas mais, contre toute attente, ce dernier refuse. Marqué par les déconvenues de ses deux films précédents, il n’a qu’une obsession : reprendre le contrôle de son oeuvre. Lucas réclame le droit de montage final, les droits de suite, les droits de merchandising et tout ce qui touche à l’exploitation de l’univers de Star Wars. Trop heureuse de lui accorder ces « miettes », la Fox se frotte les mains, pensant avoir économisé au moins 600 000 dollars sur le dos du jeune homme.
1975. Après plus d’un an et demi de réécritures, le budget de Star Wars a fait un bond pour atteindre 8 millions de dollars. Lucas et son producteur Gary Kurtz négocient pour monter à 11 millions, ce qui provoque la colère des cadres de la Fox qui n’attendent pas grand-chose de ce « film de Noël avec un chien géant ». Seul contre tous, Alan Ladd Jr. devient le seul soutien de Lucas au studio. À la fin d’un tournage chaotique, Lucas projette un premier montage à ses amis proches. Tous, à l’exception de Spielberg, sont consternés par le spectacle. «C’est quoi ces rouleaux danois sur la tête de la princesse?», demande brian De Palma. On tente de convaincre Lucas de dégager au montage «tout ce machin incompréhensible de Jedi» – en vain.
1977. À quelques semaines de la sortie, aucun exploitant ne veut du film. La Fox est obligée de recourir au chantage : elle ne livrera son «gros film de l’année», De l’autre côté de minuit, qu’à ceux qui auront d’abord loué le petit Star Wars. Seules 37 salles répondent à l’appel. Devenu le deuxième plus gros succès de tous les temps, Star Wars fera la fortune de la Fox. Mais en comprenant que les suites et les produits dérivés enrichiront surtout Lucas, le studio décide de se séparer de celui qu’on estime, a posteriori, responsable de ce « très mauvais deal ». Alan Ladd Jr. quittera donc la Fox après y avoir supervisé un dernier projet «bizarroïde» : Alien.
_Par Rafik DJOUMI
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Re: Hollywood Stories
Ven 6 Nov 2009 - 8:55
Titanic :
1995. Suite au carton de True Lies, James Cameron propose à la 20th Century Fox un projet « à la Docteur Jivago » centré sur le Titanic. Le studio, qui développe conjointement Die Hard 3, Speed 2 et Independence Day, estime que l’idée est d’un autre âge. Pourtant, le grand manitou, Bill Mechanic, donne son feu vert. Affirmant que cela ferait une « bonne publicité », Cameron affrète une expédition ambitieuse pour aller filmer de près l’épave du vrai Titanic (son équipage russo-américain sera visible dans les sections modernes du film). Le tournage à proprement parler débute à la mi-juillet 1996 pour une sortie prévue le 25 juillet 1997. Coûts et délais sons très largement sous-estimés.
Fin 1996. Le budget annoncé gonfle subitement de 110 millions à 180 millions de dollars et le planning est retardé par une logistique éprouvante. Alors que les studios considèrent le projet comme une anomalie (aucune star à l’affiche, ni flic, ni alien, ni merchandising et pas de suite possible), la presse fait paradoxalement de Titanic l’exemple même du blockbuster hollywoodien irresponsable. La question du « naufrage » de la Fox alimente les gazettes. James Cameron : « Je n’ai jamais vu quelqu’un sortir d’un cinéma et dire : ‘‘Ce film est à chier mais, au moins, il a été fait dans les temps et le budget imparti.’’ »
Avril 1997. La rumeur prétend que la sortie du film sera repoussée à la fin de l’année. Des articles dépeignent Cameron sous les traits d’un maniaco-dépressif, obsédé du moindre détail, et peu regardant sur la sécurité de son équipe (ce qui est particulièrement faux). On annonce qu’il aurait mis à la poubelle une scène d’un million de dollars. Le principal intéressé confirme qu’il préfère sacrifier une scène d’un million plutôt que la qualité d’un film à 200 millions. Pressentant la catastrophe, certains cadres démissionnent de la Fox ; d’autres proposent de ne pas sortir le film en salles et de le découper pour en faire une mini-série. Dans l’urgence, la Fox revend les droits d’exploitation sur le sol américain au studio Paramount, pour seulement 65 millions de dollars ! James Cameron réplique en renonçant à tout son salaire et à ses droits dérivés. Du coup, cela fait trois ans qu’il travaille gratuitement (en dormant trois heures par nuit). Mais à l’annonce d’une nouvelle révision budgétaire (afin de créer de la buée sur la bouche des figurants), l’exaspération anti-Cameron atteint son comble, et ce bien que tout le monde ignore la raison de cette démarche (le final dans l’eau glacé). D’autres l’accusent de faire mumuse avec des acteurs entièrement numériques – il s’agit, en l’occurrence, de cascades trop dangereuses pour un humain...
19 décembre 1997. Titanic sort sur les écrans et fait un démarrage tranquille. Contrairement à l’habitude, les semaines suivantes voient les entrées doubler puis tripler. Quatre mois plus tard, Titanic est officiellement le plus grand succès depuis Star Wars (et Paramount un studio comblé !). À la cérémonie des Oscars, Cameron lève son trophée, et crie à ses accusateurs : « I’m the king of the world ! »
_Par Rafik DJOUMI
1995. Suite au carton de True Lies, James Cameron propose à la 20th Century Fox un projet « à la Docteur Jivago » centré sur le Titanic. Le studio, qui développe conjointement Die Hard 3, Speed 2 et Independence Day, estime que l’idée est d’un autre âge. Pourtant, le grand manitou, Bill Mechanic, donne son feu vert. Affirmant que cela ferait une « bonne publicité », Cameron affrète une expédition ambitieuse pour aller filmer de près l’épave du vrai Titanic (son équipage russo-américain sera visible dans les sections modernes du film). Le tournage à proprement parler débute à la mi-juillet 1996 pour une sortie prévue le 25 juillet 1997. Coûts et délais sons très largement sous-estimés.
Fin 1996. Le budget annoncé gonfle subitement de 110 millions à 180 millions de dollars et le planning est retardé par une logistique éprouvante. Alors que les studios considèrent le projet comme une anomalie (aucune star à l’affiche, ni flic, ni alien, ni merchandising et pas de suite possible), la presse fait paradoxalement de Titanic l’exemple même du blockbuster hollywoodien irresponsable. La question du « naufrage » de la Fox alimente les gazettes. James Cameron : « Je n’ai jamais vu quelqu’un sortir d’un cinéma et dire : ‘‘Ce film est à chier mais, au moins, il a été fait dans les temps et le budget imparti.’’ »
Avril 1997. La rumeur prétend que la sortie du film sera repoussée à la fin de l’année. Des articles dépeignent Cameron sous les traits d’un maniaco-dépressif, obsédé du moindre détail, et peu regardant sur la sécurité de son équipe (ce qui est particulièrement faux). On annonce qu’il aurait mis à la poubelle une scène d’un million de dollars. Le principal intéressé confirme qu’il préfère sacrifier une scène d’un million plutôt que la qualité d’un film à 200 millions. Pressentant la catastrophe, certains cadres démissionnent de la Fox ; d’autres proposent de ne pas sortir le film en salles et de le découper pour en faire une mini-série. Dans l’urgence, la Fox revend les droits d’exploitation sur le sol américain au studio Paramount, pour seulement 65 millions de dollars ! James Cameron réplique en renonçant à tout son salaire et à ses droits dérivés. Du coup, cela fait trois ans qu’il travaille gratuitement (en dormant trois heures par nuit). Mais à l’annonce d’une nouvelle révision budgétaire (afin de créer de la buée sur la bouche des figurants), l’exaspération anti-Cameron atteint son comble, et ce bien que tout le monde ignore la raison de cette démarche (le final dans l’eau glacé). D’autres l’accusent de faire mumuse avec des acteurs entièrement numériques – il s’agit, en l’occurrence, de cascades trop dangereuses pour un humain...
19 décembre 1997. Titanic sort sur les écrans et fait un démarrage tranquille. Contrairement à l’habitude, les semaines suivantes voient les entrées doubler puis tripler. Quatre mois plus tard, Titanic est officiellement le plus grand succès depuis Star Wars (et Paramount un studio comblé !). À la cérémonie des Oscars, Cameron lève son trophée, et crie à ses accusateurs : « I’m the king of the world ! »
_Par Rafik DJOUMI
- InvitéInvité
Re: Hollywood Stories
Ven 6 Nov 2009 - 8:57
Le Seigneur des Anneaux :
1990. Le jeune producteur Mark Ordesky tente de convaincre New Line d’engager un Néo-zélandais inconnu pour réaliser Freddy 6. Ce dernier, Peter Jackson, fait le voyage aux États-Unis, dort sur le canapé d’Ordesky et, après le refus de New Line, conclut qu’Hollywood n’est pas faite pour lui.
1995. Universal est vivement impressionné par les images de Fantômes contre fantômes, comédie à effets spéciaux réalisée en Nouvelle Zélande pour un budget dérisoire. Le studio accepte de financer le projet rêvé de son auteur, Peter Jackson : un remake de King Kong.
1996. Alors que Jackson vient d’embaucher à tour de bras et d’agrandir ses structures, Universal, qui redoute la concurrence du futur Godzilla produit par Columbia, débranche le projet King Kong. Heureusement Fran Walsh, la femme de Jackson, travaille depuis des mois sur un script volumineux adapté du Seigneur des anneaux. Le couple, s’estimant responsable des artistes qu’ils ont embauchés, décide d’aller négocier ce gros projet.
1997. En vertu d’un contrat signé à l’époque de son film Créatures célestes, Jackson doit d’abord présenter son projet à Harvey Weinstein du studio Miramax. Ça tombe bien, ce dernier vient d’acquérir les droits du livre de Tolkien. Mais Miramax est filiale de Disney, et le patron de Disney refuse de financer quoi que ce soit au-delà de 75 millions de dollars. Ce qui veut dire un seul film.
1998. Peter Jackson refuse de réduire l’entreprise à un misérable film. Aussi, Miramax lui retire le projet pour le confier à John Madden (Shakespeare in Love), afin qu’il adapte la saga de Tolkien en un seul film de deux heures. Ken Kamins, l’agent de Jackson, dénonce l’attitude de Weinstein. Ce dernier, craignant l’opprobre publique, laisse au couple Jackson/Walsh trois semaines pour trouver un nouveau studio (un délai qu’il sait impossible). Piqué au vif, Jackson prépare une démo avec argumentaire, effets spéciaux, costumes et décors. Kamins contacte les majors, qui refusent toutes d’y jeter un oeil. Seul le petit studio New Line ouvre ses portes. Apparemment, un certain Mark Ordesky a fait des pieds et des mains pour convaincre son patron Bob Shaye. À la fin de la projection, Shaye se tourne vers le couple Walsh/Jackson : « Mais pourquoi deux films ? Il n’y a pas trois livres à la base ? » Cherchant depuis des années une franchise pour son studio, Shaye est prêt à prendre un risque insensé et financer trois films, de 90 millions chacun, réalisés à l’autre bout du monde par des artistes quasi-inconnus.
1999. Après des mois de préproduction intensive, le tournage débute le 11 octobre. Les trois épisodes seront filmés d’un seul bloc, sur 274 jours. Alors que dans les médias, l’annonce du projet n’excède pas les trois lignes (pas de stars, réalisateur inconnu), sur Internet, les sites de fans poussent comme des champignons.
2001. Festival de Cannes. La presse est invitée à découvrir des extraits du « machin qui excite tant les internautes ». Vingt-six minutes plus tard, Peter Jackson est une star.
_Par Rafik Djoumi
1990. Le jeune producteur Mark Ordesky tente de convaincre New Line d’engager un Néo-zélandais inconnu pour réaliser Freddy 6. Ce dernier, Peter Jackson, fait le voyage aux États-Unis, dort sur le canapé d’Ordesky et, après le refus de New Line, conclut qu’Hollywood n’est pas faite pour lui.
1995. Universal est vivement impressionné par les images de Fantômes contre fantômes, comédie à effets spéciaux réalisée en Nouvelle Zélande pour un budget dérisoire. Le studio accepte de financer le projet rêvé de son auteur, Peter Jackson : un remake de King Kong.
1996. Alors que Jackson vient d’embaucher à tour de bras et d’agrandir ses structures, Universal, qui redoute la concurrence du futur Godzilla produit par Columbia, débranche le projet King Kong. Heureusement Fran Walsh, la femme de Jackson, travaille depuis des mois sur un script volumineux adapté du Seigneur des anneaux. Le couple, s’estimant responsable des artistes qu’ils ont embauchés, décide d’aller négocier ce gros projet.
1997. En vertu d’un contrat signé à l’époque de son film Créatures célestes, Jackson doit d’abord présenter son projet à Harvey Weinstein du studio Miramax. Ça tombe bien, ce dernier vient d’acquérir les droits du livre de Tolkien. Mais Miramax est filiale de Disney, et le patron de Disney refuse de financer quoi que ce soit au-delà de 75 millions de dollars. Ce qui veut dire un seul film.
1998. Peter Jackson refuse de réduire l’entreprise à un misérable film. Aussi, Miramax lui retire le projet pour le confier à John Madden (Shakespeare in Love), afin qu’il adapte la saga de Tolkien en un seul film de deux heures. Ken Kamins, l’agent de Jackson, dénonce l’attitude de Weinstein. Ce dernier, craignant l’opprobre publique, laisse au couple Jackson/Walsh trois semaines pour trouver un nouveau studio (un délai qu’il sait impossible). Piqué au vif, Jackson prépare une démo avec argumentaire, effets spéciaux, costumes et décors. Kamins contacte les majors, qui refusent toutes d’y jeter un oeil. Seul le petit studio New Line ouvre ses portes. Apparemment, un certain Mark Ordesky a fait des pieds et des mains pour convaincre son patron Bob Shaye. À la fin de la projection, Shaye se tourne vers le couple Walsh/Jackson : « Mais pourquoi deux films ? Il n’y a pas trois livres à la base ? » Cherchant depuis des années une franchise pour son studio, Shaye est prêt à prendre un risque insensé et financer trois films, de 90 millions chacun, réalisés à l’autre bout du monde par des artistes quasi-inconnus.
1999. Après des mois de préproduction intensive, le tournage débute le 11 octobre. Les trois épisodes seront filmés d’un seul bloc, sur 274 jours. Alors que dans les médias, l’annonce du projet n’excède pas les trois lignes (pas de stars, réalisateur inconnu), sur Internet, les sites de fans poussent comme des champignons.
2001. Festival de Cannes. La presse est invitée à découvrir des extraits du « machin qui excite tant les internautes ». Vingt-six minutes plus tard, Peter Jackson est une star.
_Par Rafik Djoumi
- Remipau
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Age : 40
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 04/04/2006
Re: Hollywood Stories
Ven 6 Nov 2009 - 14:37
Tres interessant ! Trois grands artistes qui ont portés leur projet à bout de bras et qui ont su resister !
- Widen
- Nombre de messages : 819
Age : 35
Localisation : Île-de-France
Date d'inscription : 27/09/2009
Re: Hollywood Stories
Ven 6 Nov 2009 - 15:15
Pour notre plus grand plaisir
Merci pour les articles, super intéressant à lire
Merci pour les articles, super intéressant à lire
- InvitéInvité
Re: Hollywood Stories
Ven 6 Nov 2009 - 15:59
Les "Rejetons" ? Ce ne serait pas plutôt les Rejetés le terme ??
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