Les fans de films d’horreur, de George Romero : le maître, de viande avariée, et de morts-vivants en tous genres devraient être comblés, que dire, aux anges. La marque américaine à enfin sortis un proder qui honore leur désire…ou leur pire cauchemar.

Et je suis moi-même, non pas un fan absolue de ce genre spécial qu’est l’horreur, mais un amateur de zombies movies, et j’aime assez voir déambuler des hordes de zombie assoiffés de cerveau à travers les rues désertes d’une bourgade américaine, ou d’une grosse ville, un peu comme dans les films du sieur nommé un peu plus haut.
Et ce qu’il y a de bien dans les films de zombies, c’est que la niaiserie n’est pas permise, et rare ont été les nanars tournés à ce sujet. Shaun of the dead, excellentissime pour se fendre la poire, Dawn of the dead(1978) devenu un classique du genre, day of the dead, effrayant à souhait avec le zombie « dompté » Bud, et plein d’autre. Même le remake du film dawn of the dead, tourné par Zack Snyder, était pas mal. Bref.

Parlons maintenant du zombie. Pris individuellement, c’est un pauvre bougre, un morceau de bidoche pourrie et stupide errant sans but, ou à la recherche de nourriture fraîche. Le mort-vivant à très souvent une faim insatiable en cerveau et en morceau de peau bien saignant, et ça ce comprend me direz vous, ce réveiller après un bout de temps passé sous terre, ou après quelques jours de trépas, ça creuse l’appétit.

Mais si vous les réunissez en meute, en horde, alors la, vous obtenez une force terrifiante qui pourrez venir à bout d’une armée toute entière, ou abattre un à un, mais avez beaucoup d’acharnement, les murs les plus épais que l’homme ai jamais bâti. Et ça Romero l’avez bien compris dans ses films. Bref, l’un des grands films d’horreur qui m’a foutu les jetons dés que je l’ai découvert pour la première fois, et bien c’est encore une fois Dawn of the dead(1978), qui se passe en grande partie dans le supermarché. Et le parallèle avec le film de Romero et le buste de sideshow, je le ferais avec l’une des scènes du film, l’une des plus marquantes. Je veux bien sûr parler de la scène de l’héliport, celle avec le zombie chauve et au visage en compote qui attaque Ken Foree, le héro black du film.
Car quand je vois le buste du patient zéro, je ne peux m’empêcher de penser à ce zombie horrible, habillé avec une chemise de bucheron rouge et noire et tendant son bras pour chopper Ken Foree.

On pourrait presque penser, enfin s’imaginer que le patient zéro du film, c’est ce zombie là. Au fait, que veut dire patient zéro, bon, petit cour de médecine épidémiologique : le patient zéro, c’est le tout premier porteur d’un germe pathogène, celui par qui arrive une épidémie. Fin de la parenthèse.
Parlons maintenant du buste en lui-même et de la qualité sidérante de la sculpture et de la peinture, même si je ne suis pas la partie.

Avant tout, Les détails qui me scient le plus, ce sont la chemise en tissu et les yeux morts. Incroyable. Cela rend le buste encore plus réaliste, et le buste, le personnage, un peu plus vivant si je puis dire. Que dire ? J’ai presque ressentit un frisson de terreur dés que j’ai croisé le regard vide de toute vie du zombie. Le travail de peinture et de sculpture qui imite le processus de décomposition est super réaliste, en fait, incroyable serait plus juste. Chaque ride est finement sculptée, chacun des plies de la peau ont été reproduit, même les os saillant sous la peau du torse sont présent dans ce buste. Les sculpteurs, dont Jordu Schell qui a entre autre travailler sur The Mist de Franck Darabont, et d’après le sieur Stephen King, ont fait un boulot phénoménal.

A voir le buste et l’état de décomposition reproduit dessus, ont pourrait presque dire quand l’homme qui était le patient zéro est mort…pour revenir à la vie dans cet état effrayant. Bien, maintenant venons-en au travail de peinture.
Alors là, ça touche à la perfection absolue, surtout avec le travail accompli sur les yeux et sur les plaies béantes qui constellent la peau et le crâne du patient zéro. Mais parlons une nouvelle fois des yeux, j’ai dis un peu plus haut que j’ai ressentis un frisson d’horreur en croisant le regard vide du monstre, et bien tout ça grâce- ou à cause- du travail de peinture.

Tout bonnement bluffant, le fait qu’ont les ait recouvert de vernis translucide les rend encore plus crédibles. Regarder le buste en face, fermez ensuite les yeux ; on pourrait presque s’imaginer le mort vivant arriver sur vous pour vous ouvrir la boîte crânienne à coup de dent, et sentir l’haleine putride de la chose souffler sur votre visage.
Chaque veinules des globes oculaires ont été dessinés avec un grand soin, même les iris atténués par la mort, comme sur tous cadavres, sont visibles. C’est bluffant ! Presque un travail d’orfèvre. Non pas presque, c’est du travail d’orfèvre !

Maintenant les plaies parcourant la peau. Elles sont bien sûr causées par la putréfaction avancée des tissus. La plus grande de ces plaies étant celle du torse imberbe où, chose incroyable, ont peut voir le tissus musculaire mis à nu. Ensuite les plus petites, celle de la tête en somme, alors là aussi ça touche à la perfection. Chacune des petites stries musculaires ont été reproduite avec la plus grande précision et recouverte de vernis translucide.
Bien, pour finir, la couleur de la peau. Je pense que la couleur de l’épiderme d’un corps doit ressembler à ça après quelques jours passé en pleine nature, mais bon, je ne suis pas médecin, et enfin le socle, noir et sobre, il reflète bien l’état d’esprit du personnage : austère et sombre.

Voilà, je vais finir par les détails qui m’ont vraiment plu dans ce buste. Avant tout, le fait que les créateurs aient pensé à la chemise en tissus qui donne un cachet vivant au buste, tout bonnement sidérant. Et puis en fait, tout me plaît dans ce patient zéro, peinture comme sculpture. Tout est tellement incroyable que je ne serais dire avec précision ce que j’aime et ce que j’aime moins.